Fake news : leur inquiétante prolifération sur les réseaux sociaux

D’après le dernier baromètre réalisé par Kantar Public, 62 % des Français utilisent internet pour s’informer.

Mais internet est une vague notion qui recouvre un nombre infini de sources d’information et une diversité croissante de plateformes plus ou moins fiables. Entre médias officiels et influenceurs en tous genres, c’est le grand écart !

Les fake news et les jeunes

Le développement de sites en tous genres favorise la multiplication des fake news, qui prennent particulièrement racine sur les réseaux sociaux. Les jeunes sont donc la cible toute trouvée des fake news, car ils déclarent en grande majorité s’informer quasi exclusivement sur les plateformes telles que TikTok ou Facebook.

Une enquête réalisée dans le cadre des Rencontres de l’info de TF1 met d’ailleurs en lumière l’exposition croissante des lycéens aux fake news : il en ressort que 94% des jeunes interrogés, pensent déjà avoir été confrontés à une fausse information. Et ils sont près de la moitié d’entre eux à estimer qu’il est difficile de reconnaitre une fake news.

Actualité géopolitique et IA : des catalyseurs de fake news

Pour aller encore plus loin, on peut noter que le contexte géopolitique agité de ces derniers mois a accéléré la propagation de fake news : elle aurait été multipliée par 34 entre septembre et novembre 2023 sur les réseaux sociaux en France, selon une étude Onclusive-Digimind, en raison du conflit qui fait rage à Gaza.

L’Intelligence artificielle est elle aussi source d’inquiétude. L’IA, qui connaît une croissance exponentielle depuis des mois, joue également un rôle prépondérant dans ce problème. L’IA dite générative est employée par des centaines de sites Internet pour créer des articles sans intervention humaine. Certains d’entre eux ont parfois la volonté de véhiculer de fausses informations. Fausses informations, fausses images, fausses rumeurs, le champ est vaste. Et malheureusement, Meta vient d’annoncer la mise hors service de CrowdTangle, un logiciel considéré comme essentiel pour repérer et analyser la désinformation sur Facebook et Instagram…

Mais l’IA peut aussi aider à détecter ces fake news en analysant par exemple les textes que nous lisons grâce aux outils de traitement automatique des langues. Les classifieurs utilisés pour les repérer apprennent à les distinguer des nouvelles issues de médias sérieux, en détectant des signes distinctifs dans divers registres, comme la ponctuation, le vocabulaire, l’usage de pronoms personnels, d’abréviations, le recours aux émoticônes…

Des solutions pour limiter l’impact de la désinformation

Médias sérieux, chercheurs et professeurs sont à l’origine de diverses initiatives pour lutter contre la désinformation, notamment chez les jeunes.

Les chaines et radios nationales d’information ne restent pas inactives face au phénomène des fake news. Par exemple, France Télévisions a ouvert une page consacrée à la transparence pour que les téléspectateurs qui suivent, lisent ou écoutent les actualités du groupe puissent se renseigner sur le travail de leurs journalistes.

Au niveau européen, la Commission a demandé la semaine dernière à X, TikTok, Facebook et d’autres plateformes en ligne de lutter contre la diffusion de fausses informations liées aux élections européennes, via de nouvelles lignes directrices. Ces lignes définissent des mesures potentielles pour lutter contre les risques liés aux élections, les contenus créés par l’intelligence artificielle et les publicités politiques trompeuses.

Restons vigilants !

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